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Redécouvrons le passé:
1945 /La Dame de tous les Peuples, un message pour notre temps

Notre Histoire avec Marie

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BULKO

1945

La Dame de tous les Peuples, un message pour notre temps

La Dame de tous les Peuples, un message pour notre temps
Le 25 mars 1945, Marie apparaît à Ida Peerdeman (1905-1996), une Hollandaise de 40 ans, à Amsterdam (Pays-Bas). Elle se présente comme la « Dame de tous les Peuples ou Mère de tous les Peuples ». Jusqu’en 1959, 56 apparitions ont lieu portant un message « grave et joyeux » (31 mai 1957), un message pour demander d’une manière nouvelle l’Esprit Saint et recevoir le don de la Paix. Dans ce temps de « déclin de la foi » (28 mars 1951) et dans ce « monde enfoncé dans la corruption » (7 mai 1949), la Dame vient dévoiler un plan de Salut pour l’Humanité. 
Sr. Alessandrina, Famille de Marie Chapelle de la Dame de tous les Peuples, Amsterdam
Sr. Alessandrina, Famille de MarieChapelle de la Dame de tous les Peuples, Amsterdam
Marie apparaît comme la Dame, la Mère de tous les Peuples. Tout commence dans la simplicité d’une rencontre amicale. Ida est au coin de l’âtre avec ses deux sœurs et reçoit la visite d’un prêtre ami, le Père J. Frehe. La guerre n’est pas terminée, on discute ; quand soudain, Ida est attirée par une forte lumière qui vient de la pièce attenante. La Vierge Marie lui apparaît lui annonçant la fin de la guerre qu’on doit à la prière du chapelet. Dès la première apparition, le titre de « Dame » est donné. Il est la traduction du hollandais « Vrouwe » qui signifie aussi « Femme », un terme qui a un profond enracinement biblique. Quatre passages de l’Écriture s’y réfèrent (Genèse III, 15 ; Jean II, 4 ; Jean XIX, 26 et Apocalypse XII, 1) et mettent en lumière la maternité universelle de la Vierge Marie. Ce titre qui revient plus de 150 fois dans les messages va trouver son explication et son illustration dans une image et une prière.

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L’image.
La Dame se montre debout sur le globe terrestre, entourée de la lumière divine, devant la Croix de son Fils. Tout autour, se pressent des brebis symbolisant tous les peuples de la terre. La voyante distingue un grand nombre de brebis de couleur noire et entend ces paroles : « Les peuples du monde entier ne trouveront pas le repos tant qu’ils… ne lèveront pas les yeux paisiblement sur la Croix, centre du monde » (31 mai 1951). La Dame donne des instructions détaillées pour l’exécution d’une peinture qui fait entrevoir sa part unique dans l’œuvre salvifique du Christ, en se tenant devant la Croix mais aussi en montrant ses mains transpercées. Marie a souffert avec son Fils « spirituellement et plus encore physiquement », dit la Dame (1er avril 1951). Il suffit de penser à la Passion vécue par certains grands mystiques comme saint François d’Assise ou saint Padre Pio pour comprendre que la souffrance de la Vierge Marie n’était pas moindre. La représentation des mains transpercées qui laissent jaillir les grâces, fait le lien entre la corédemption et la médiation universelle de Marie. Ces rayons, explique-t-elle, sont des « rayons de Grâce, de Rédemption et de Paix. Par la Grâce de mon Seigneur et Maître, le Père, dans son amour pour l’Humanité, a envoyé comme Rédempteur son Fils unique dans le monde. Tous deux veulent à présent envoyer le Saint, le vrai Esprit qui lui seul peut être Paix. Donc : Grâce, Rédemption, Paix. » (31 mai 1951). Ces rayons montrent aussi que toute souffrance qui est offerte dans l’amour et en union avec le Christ porte grâce et bénédiction. Marie corédemptrice, médiatrice, est aussi celle qui, les pieds bien posés sur le globe, intercède pour nous, nous défend contre le mal, plaide notre cause. Elle est notre avocate.

À cette image se joint une prière qui a été dictée en grande solennité par la Dame, le jour de la fête de Notre-Dame de Lourdes, le 11 février 1951 (cf. proposition de prière).

La prière. Elle est « courte et puissante », pour demander l’Esprit Saint. « Vous ne connaissez ni la grandeur ni la puissance qu’a cette prière auprès de Dieu » (31 mai 1955). La Dame demande que l’on prie cette prière au moins une fois par jour, lentement et avec ferveur. « Demandez-lui de bannir la corruption de ce monde. De la corruption proviennent les calamités ; de la corruption proviennent les guerres. Par ma prière vous demanderez que cela soit épargné au monde. » (31 mai 1955). Et elle promet : « Je vous donne l’assurance que le monde changera » (29 avril 1951). C’est ainsi que sous l’égide de la Dame de tous les Peuples se dessine un plan de Salut pour que ce monde change, qu’il soit délivré de la corruption, préservé des calamités, épargné par les guerres, surtout pour que l’Amour de Dieu et du prochain règne dans les cœurs. « C’est le premier et principal commandement », dit la Dame (2 juillet 1951). « Si on le ramène parmi les hommes, le monde sera sauvé » (15 novembre 1951). En d’autres termes, il s’agit de demander la venue renouvelée de l’Esprit Saint. 

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La « grande Action mondiale ». La Dame demande que cette prière et cette image soient diffusées dans le monde entier, une diffusion à laquelle elle donne le nom de « grande Action mondiale » (11 octobre 1953). Elle précise : « C’est une œuvre de rédemption et de Paix » (1er avril 1951). « Cette Action ne concerne pas un seul pays ; cette Action est pour tous les peuples. » (11 octobre 1953). Elle encourage à s’y risquer « d’un cœur brûlant de zèle » (1er avril 1951), à faire cette diffusion « avec les moyens modernes » (31 décembre 1951) et particulièrement « par l’intermédiaire des couvents » (20 mars 1953). La Dame elle-même en « assume la responsabilité » (11 octobre 1953). « C’est ainsi que la Dame de tous les Peuples sera apportée dans le monde, de ville en ville, de pays en pays. Dans la simple prière, une seule communauté va se former » (17 février 1952).
Cette Action est déjà bien engagée. La prière a été traduite en plus de 70 langues, diffusée à des millions d’exemplaires dans de nombreux pays de tous les continents. Sur l’initiative privée de certains fidèles, une image pèlerine passe même dans les familles, les paroisses, les groupes de prière, les monastères… Les témoignages affluent des bienfaits qui en découlent. Cette image et cette prière s’avèrent être un outil privilégié pour la nouvelle évangélisation à laquelle chacun peut apporter son concours personnel. Elles doivent atteindre tous les cœurs, car « tous y ont droit » (29 avril 1951) et pour tous, « qui et quoi que vous soyez, il m’est donné – dit la Dame (31 mai 1954) – d’être la Mère, la Dame de tous les Peuples ! »

Le dernier dogme marial. Cette Action est demandée en préparation d’un dogme, le dernier, le plus grand et le plus important (15 août 1951), réclamé plusieurs fois (15 novembre 1951 notamment), qui doit être le « couronnement de la Mère du Seigneur Jésus-Christ, Corédemptrice, Médiatrice et Avocate » (11 octobre 1953). C’est la première fois dans l’histoire mariale que la Vierge Marie demande un dogme. Elle s’adresse pour cela au Pape et aux théologiens en spécifiant qu’elle « n’apporte pas de nouvelle doctrine. C’est bien les anciennes notions que j’apporte » (4 avril 1954) et en les prévenant que ce dogme de la corédemption de Marie fera l’objet d’un « combat dur et pénible » (5 octobre 1952). Cependant, « quand il (ce dogme) aura été proclamé, la Dame de tous les Peuples donnera la Paix, la vraie Paix au monde » (31 mai 1954).
Le 11 octobre 1954, par l’encyclique Ad Coeli Reginam, le pape Pie XII crée la fête de la Maternité divine de Marie (à la date du 22 août, à l’octave de l’Assomption solennellement proclamée le 1er novembre 1950 ; c’est aujourd’hui la fête de Marie Reine), mais sans citer le mot de « corédemptrice ». Celui-ci dérange en effet de nombreux chrétiens, qui s’appuient notamment sur la phrase de saint Paul : « Il n’y a qu’un seul médiateur entre Dieu et l’homme » (1 Timothée II, 5). Cependant, il faut bien comprendre que Marie, si elle n’est nullement la source de la grâce, participe pleinement à l’œuvre du Salut par sa coopération à l’Incarnation (le Fiat de l’Annonciation : Marie dit « oui » à l’archange Gabriel) et par son intime union aux souffrances de son Fils lors de la Passion (le Stabat au pied de la Croix : Marie se tient « debout » près de son Fils crucifié). De fait, ce terme de « corédemptrice » a déjà été employé bien des fois dans la tradition et le magistère de l’Église. Il suffit de citer parmi d’autres : Vincent Pallotti, Anne-Catherine Emmerich, Leopold Mandic, Maximilian Kolbe, Edith Stein, Padre Pio, Mère Teresa ou le pape Jean-Paul II.

La ville du Miracle eucharistique.
Le choix d’Amsterdam comme cadre à ces apparitions n’est pas fortuit. La Dame la nomme « la ville du Miracle » (5 octobre 1952) car le 15 mars 1345, 600 ans avant la première apparition, a eu lieu un miracle eucharistique qui y est commémoré tous les ans. Tout au long de son message, la Dame nous ramène à ce « grand miracle de chaque jour, de chaque heure, de chaque minute » (31 mai 1957) qu’est la sainte Eucharistie. La dernière vision qu’aura Ida sera d’ailleurs celle de la puissance eucharistique qui se déploie dans le monde (31 mai 1959).


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Les signes d’authenticité.
La Dame appuie son message sur de nombreux signes, comme rarement ils ont été donnés dans des apparitions mariales. « Mes signes, dit-elle (31 mai 1957), sont contenus dans mes paroles ! » L’authenticité des messages en effet se vérifie au fur et à mesure qu’arrivent les événements qu’ils annoncent. Dès 1950, Ida voit la réunification de l’Allemagne. La Dame lui montre une ligne épaisse en Allemagne et dit : « L’Europe est divisée en deux » (10 décembre 1950). Il lui faut alors enlever la ligne d’un coup de main. Nous avons été témoins quarante ans plus tard de la chute du mur. De même, le premier alunissage par les Américains en 1969 a été montré 23 ans auparavant. Ida se sentait à ce moment-là dans un état d’apesanteur qu’elle décrit exactement à son directeur spirituel (7 février 1946). Dans une vision impressionnante du 11 février 1951, Ida se voit dans la basilique Saint-Pierre à Rome où sont rassemblés les évêques du monde entier autour du Saint-Père qui porte la tiare et un livre épais. Personne ne pouvait imaginer que, onze ans plus tard, aurait lieu le deuxième concile du Vatican.
Un signe qui ne laisse aucun doute est celui que donne la Vierge Marie dans la nuit du 18 au 19 février 1958. Elle annonce, pour le début d’octobre de la même année, que « le pape Pie XII sera élevé parmi les Nôtres ». Il décède en effet le 9 octobre 1958 alors qu’au moment où le message a été donné, il se trouvait en pleine santé. Ce signe d’authenticité fut pour le Père Frehe, O.P., d’autant plus convaincant qu’il savait que seul Dieu peut connaître et déterminer l’heure de la mort d’un homme. Ici et ici, vous trouverez l’annonce d’autres signes. Les évènements d’Akita (Japon) sont aussi une preuve irréfutable pour Amsterdam.

Une position mitigée de l’Église.
Les événements d’Amsterdam ont été étudiés non seulement par Mgr Johannes Petrus Huibers et ses successeurs, mais aussi par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi (CDF) à Rome. Enquêtes et interrogatoires se sont succédé pendant des années au travers de différentes commissions diocésaines. En mai 1974, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi envoya une lettre à Mgr Zwartkruis, évêque de Haarlem-Amsterdam, et publia dans L’Osservatore Romano un communiqué notifiant sa position de « non constat de supernaturalitate » ce qui veut dire que jusqu’à présent « le caractère surnaturel n’est pas établi ». En 1996, 22 ans plus tard, sous la pression des demandes venues des Pays-Bas et de l’étranger, Mgr Henrik Bomers, évêque d’Amsterdam, et son évêque auxiliaire Mgr Jozef M. Punt prirent la décision, après en avoir délibéré avec la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, d’autoriser officiellement la dévotion publique à la Vierge Marie sous le titre biblique de « Dame de tous les Peuples ». Cette autorisation a fait l’objet d’une communication écrite le 31 mai 1996 dans laquelle il est dit entre autres : « Il convient de distinguer, d’une part les apparitions et les messages, et d’autre part le titre marial de « Dame de tous les Peuples ». Pour l’instant, l’Église ne peut se prononcer sur le caractère surnaturel des apparitions ni sur le contenu des messages. Sur ces questions, chacun et chacune est libre de se forger sa propre opinion en toute conscience. Dès 1951, la prière « Seigneur Jésus-Christ… », incluant le titre « Dame de tous les Peuples », a reçu l’approbation ecclésiale de l’Évêque de l’époque, Mgr Huibers. Pour notre part, nous ne voyons pas non plus la moindre objection à la dévotion publique à la Sainte Vierge sous ce titre. »

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La reconnaissance du caractère surnaturel des apparitions.
Le 31 mai 2002, l’actuel évêque d’Amsterdam, Mgr Jozef M. Punt, se prononçait par une déclaration écrite « sur l’authenticité des apparitions de la Vierge Marie sous le titre de « Dame de tous les Peuples » à Amsterdam entre 1945 et 1959 ». Dans sa déclaration, il est dit : « Comme on le sait, mon prédécesseur, Mgr H. Bomers, et moi-même avons approuvé en 1996 la dévotion publique de la Vierge Marie sous le titre de « Dame de tous les Peuples ». Depuis lors, six années se sont écoulées. Je constate que la dévotion a acquis une place dans la vie religieuse de millions de personnes à travers le monde entier et qu’elle a obtenu le soutien de nombreux évêques… Dans la pleine reconnaissance de l’autorité du Saint-Siège, c’est à l’évêque qu’il revient de s’exprimer en toute conscience sur l’authenticité de ce qui est révélé ou a été révélé à une personne de son diocèse. À cette fin, j’ai sollicité une fois de plus l’avis de quelques théologiens et de quelques psychologues… Concernant les fruits et autres événements relevés, j’ai également demandé l’avis d’un certain nombre d’évêques qui connaissent dans leur diocèse une forte dévotion à la Vierge Marie sous le titre de « Mère et Dame de tous les Peuples ». Quand je relis tous ces avis, témoignages et événements et que je les considère dans la prière et la réflexion théologique, je suis amené à établir que les apparitions d’Amsterdam relèvent d’une origine surnaturelle. »


Conclusion.
Les messages d’Amsterdam, en nous dévoilant le dessein de Dieu pour notre temps, éveillent l’espérance et donnent des moyens concrets pour promouvoir et répandre la paix parmi les peuples. Cette paix s’établira dans les cœurs d’autant plus qu’ils écoutent « la voix de leur Mère, la Dame de tous les Peuples » (31 mai 1954), car elle nous obtient aujourd’hui comme hier « le vrai et Saint Esprit »
Compléments
Sources documentaires

3 propositions pour construire l'avenir

Les 3 propositions que Sœur Alessandrina a faites le samedi 16 septembre 2017.

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de la Dame de tous les Peuples.

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Formation

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